En 1942, Maria Valtorta reçoit un nouveau confesseur : le Père Romualdo Migliorini. Il est frappé par la grandeur d'âme de cette mystique clouée au lit depuis neuf ans [1]. Il lui demande d'écrire l'histoire de sa vie [2], ce qu'elle fait dans un temps très bref : de février à avril 1943. Cette narration a été publiée après sa mort sous le titre Autobiographie.
À la fin de son récit, elle reçoit la vision de Jésus mourant sur la croix. C'est le Jeudi-Saint, 22 avril 1943. Commence alors une série ininterrompue de visions et dictées qui durent sept ans et demi, jusqu'au mois de novembre 1950. Puis tout s'arrête si ce n'est quelques dictées sporadiques jusqu'en 1954.
Maria Valtorta consigne visions et dictées sur des cahiers d'écolier fournis par son confesseur, au fur et à mesure qu’elle les reçoit. Ce sont 122 cahiers au total, représentant 13.193 pages manuscrites écrites d'une seule traite auxquelles se rajoutent sa correspondance et des feuillets volants, notamment quelques notes qu’elle rajoute à la lecture des copies dactylographiées par le Père Migliorini [3].
Il n'y a pas d'approche méthodique ou d'ordre chronologique dans ces dictées et visions. Elles lui sont données selon l'occasion. Mais réunies par la suite en plusieurs ouvrages, elles forment des ensembles d'une cohérence surprenante.
À l’exception de son Autobiographie, premier de ses ouvrages, l’ensemble de ces 13.193 pages de cahiers constitue les écrits inspirés de Maria Valtorta. L’auteur en est divin et Maria Valtorta, l’instrument, ou le porte-plume de Dieu comme la surnommera, si adéquatement, un servite de Marie.
Écrivaine prolixe, Maria Valtorta a aussi écrit des œuvres d’auteur : d’abord son Autobiographie, puis une correspondance avec trois destinataires principaux : Mgr Alfonso Carinci, le P. Migliorini et Mère Teresa Maria.
À cela s’ajoute des écrits épars et une œuvre personnelle détruite sur son ordre dont on ne connait rien Cuore di une donna (Cœur de femme). Cette destruction fut opérée en 1978 par les époux Pisani, sans qu’ils en lisent le contenu. Jésus avait demandé cette destruction afin que Maria Valtorta ne soit "seulement connue comme écrivain pour l’Œuvre" [4]. La décision lui en coûte énormément.
Ceci constitue ses écrits non-inspirés. Ils nous dévoilent Maria Valtorta dans toute son humanité et dans toute sa puissante spiritualité.
Comentarios